Ce qui était proposé à la fin du Festival de Schwetzingen

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Nous nous rendons ensuite au Rokokotheater, où le festival SWR fait ses adieux à Heike Hoffmann, sa directrice artistique, et accueille cette année plus de 18 000 spectateurs, pour la plupart payants. La finale est marquée par une première : Nico and the Navigators veulent nous révéler « toute la vérité sur les mensonges » dans leur dernière production. Ce qui ne peut bien sûr pas fonctionner, mais le sujet est plus que jamais d'actualité. Pour ne pas dire omniprésent.


Les moyens artistiques utilisés par Nico and the Navigators sont virtuoses, en particulier les intermèdes dansés


Nico et son collectif de techniciens de scène, d'acteurs, de musiciens et de danseurs naviguent à travers le vaste pays des tromperies raffinées, qui est encore plus grand que la Russie de Poutine ou l'Amérique de Trump. Il est inévitable que la boussole s'embrouille. Mais les moyens artistiques utilisés sont souvent virtuoses, notamment dans les intermèdes dansés. Ceux-ci comprennent de brillantes séquences au ralenti. Et en arrière-plan, un cabinet de miroirs semi-transparent permet de créer l'illusion de défier la gravité. L'extension de la scène dans l'espace numérique crée également des effets fascinants.


Sur le plan musical, les chansons pop sélectionnées, dont certaines sont interprétées de manière très originale, sont particulièrement convaincantes. À la toute fin, on entend « Gimme some truth » : en 1971, John Lennon implorait un tout petit peu de vérité. Mais celle-ci était déjà rare à l'époque. Parce qu'il y avait aussi un expert en mensonges comme « Tricky Dicky », comme l'écrivait Lennon. Qui voulait-il dire ? Le président Richard Nixon.

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