Die Befristeten

Residenztheater de Munich: la pièce d’Elias Canetti librement interprétée par les Navigators sous forme de théâtre musical avec la complicité du compositeur Detlev Glanert.

„La pièce … considérée dans son ensemble recèle cependant des temps forts. Ceux-ci sont à mettre au compte de la chorégraphie théâtrale que déploie Nicola Hümpel dans le décor d’Oliver Proske, un plateau en perpétuelle rotation, aux allures de fin du monde, parsemé de déchets en plastique. La façon dont elle parvient à styliser par le langage des corps les comportements sociaux – l’arrogance, l’obséquiosité, l’allégeance au système, l’appréhension, l’indignation, la jalousie, la flatterie – est saisissante. Un théâtre physique virtuose que Nicola Hümpel met en scène avec un grand sens pictural. Contorsions incluses – à l’image des périlleux balancements exécutés par une merveilleuse et gracile Yui Kawaguchi comme en suspension.“
Detlef Brandenburg / Die Deutsche Bühne

Die Befristeten (Les Sursitaires)

Qu’adviendrait-il si nous savions dès notre naissance combien de temps nous allons vivre? Cela nous amènerait-il à considérer et à structurer notre existence différemment? Notre relation aux autres s’en trouverait-elle modifiée?

Dans sa pièce Les Sursitaires parue au début des années 1950, Elias Canetti se livre précisément à ces interrogations. Il nous donne à voir une société dans laquelle les personnes portent un chiffre en guise de nom, celui de l’âge qu’ils vont atteindre. Une autorité centrale baptisée Le Capselain contrôle et gère les décès. Et les gens sont heureux – car détenir la certitude de l’heure de sa mort signifie aussi l’abolition du deuil. Seul un homme du nom de Cinquante se met à contester ce système.

Depuis le décryptage du génome humain en 2003, la réalité de notre monde d’aujourd’hui semble en passe de rejoindre la dystopie imaginée par Canetti: Grâce à une simple analyse des gènes, il est désormais possible d’estimer pour un sujet les facteurs de risque de 250 maladies héréditaires et ainsi de déterminer son espérance de vie. Cette évolution scientifique et les applications qu’elle autorise ne sont pas sans soulever des questions éthiques, politiques et privées, directement en lien avec celles énoncées dans la pièce de Canetti.

Avec la complicité de Detlev Glanert, une relecture de l’oeuvre sous forme de théâtre musical. Glanert compte parmi les compositeurs les plus influents et les plus reconnus de sa génération. Sa récente composition, l’opéra Solaris, a rencontré un vif succès lors de sa création dans le cadre des Bregenzer Festspiele.

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Événements

me. 15. avr. 2015
20:00 Uhr
Residenztheater - München
ve. 13. mar. 2015
20:00 Uhr
Residenztheater - München
di. 26. oct. 2014
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Residenztheater - München
ve. 24. oct. 2014
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Residenztheater - München
sa. 26. jui. 2014
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Residenztheater - München
ma. 15. jui. 2014
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Residenztheater - München
ve. 06. jui. 2014
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Residenztheater - München
je. 05. jui. 2014
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Residenztheater - München
ma. 27. mai. 2014
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Münchner Biennale - Residenztheater
ve. 23. mai. 2014
20:00 Uhr
Münchner Biennale - Residenztheater
je. 22. mai. 2014
20:00 Uhr
Münchner Biennale - Residenztheater
lu. 19. mai. 2014
20:00 Uhr
Münchner Biennale - Residenztheater

Disposition

Nicola Hümpel mise en scène, concept, costume >>
Heinz Friedl direction musicale >>
Detlev Glanert composition >>
Oliver Proske scénographie >>
Veronika Maurer dramaturgie >>
Philipp Caspari performer >>
Valerie Pachner performer >>
Wolfram Rupperti performer >>
Tom Radisch performer >>
Götz Schulte performer >>
Michaela Steiger performer >>
Marie Seiser performer >>
Paul Wolff-Plottegg performer >>
Yui Kawaguchi danse, chorégraphie >>
Evi Keglmeier viola >>
Philipp von Morgen voloncelle >>
Chris Lachozza contrebasse >>
Tobias Weber guitare >>
Julia Schölzel piano >>
David Jäger saxophone >>
Jinny Lee clarinette, clarinette basse >>
Thomas Hastreiter batterie >>
Markus Schadel lumières >>
David Eckelmann assistance à la régie >>
Christoph Hetzenecker assistance à la régie >>
So-Jin Kim correpetition >>
Julio Miron correpetition >>

Revue de presse

Peter Jungblut / BR 2

„(une pièce) portée à la scène avec beaucoup d’allant et d’humour par Nicola Hümpel … une création acclamée à juste titre, dont on espère qu’elle sera reprise en tournée.“
Peter Jungblut / BR 2
Thomas Englram / mucbook.de

„Des acteurs tous sans exception convaincants, dans cette vision futuriste impeccablement étayée par la musique, d’une société qui aurait à un moment donné oublié de ‚danser’. A qui dispose de deux heures à peine de notre bien trop brève existence, nous recommandons des plus chaleureusement ces ‚Sursitaires’.“
Thomas Englram / mucbook.de
Manfred Engelhardt / Augsburger Allgemeine

„Nicola Hümpel a extrait de l’œuvre de Canetti situations et personnages, les a adaptés à la personnalité des prodigieux acteurs de la troupe du Residenztheater et donné de l’épaisseur à l’ensemble en une série de tableaux spectaculaires.“
Manfred Engelhardt / Augsburger Allgemeine
Alexander Strauch / nmz - neue musikzeitung

„Un jeu d’acteur d’une extraordinaire intensité, en particulier les multiples incursions de Philipp Caspari, tour à tour hilare et gémissant, accoutré de vêtements féminins et chaussure à talons hauts, restent gravés en mémoire. Ainsi que cette incroyable procession funéraire des hypocrites avec les actrices Valerie Pachner, Marie Seiser et Michaela Steiger ou encore les contorsions asiatiques de Yui Kawaguchi.“
Alexander Strauch / nmz - neue musikzeitung
C.M. Meier / Theaterkritiken München

„Une mise en scène stimulante et digne d’éloges par des artistes qui ont su traduire une métaphore universelle dans toute sa complexité. Le principe d’une collaboration respectueuse tout au long du processus de création s’est révélé très fertile et ouvre de manière symbolique une nouvelle voie possible (pour le théâtre musical).“
C.M. Meier / Theaterkritiken München
Robert Braunmüller / Abendzeitung

„Nicola Hümpel caractérise ses personnages avec tendresse et ironie, à la façon d’un théâtre des masques … Le tout enchâssé dans des tableaux vivants harmonieusement chorégraphiés. La musique de Detlev Glanert pour les huit instrumentistes de l’ensemble Piano Possibile est tout en retenue à l’arrière-plan, sauf quand elle s’autorise une cabriole. Mais bien plus que de la simple musique de fond, elle parachève la joyeuse stylisation que Hümpel fait surgir des sombres réflexions de Canetti.“
Robert Braunmüller / Abendzeitung

Une production du Residenztheater en coproduction avec la Biennale de Munich. En coopération avec Nico and the Navigators.

Commande musicale de la Biennale de Munich et du Residenztheater.

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